Jeudi 30 janvier, trois classes de Terminale (Ancolie, Primevère et Orchidée) ont eu le privilège d’accueillir M. Julien Delahaye, chercheur à l’institut Néel de Grenoble et lauréat du prix Jean Perrin de vulgarisation scientifique. Dans ce cadre, il est venu échanger avec les élèves sur le réchauffement climatique.

Pour illustrer l’impact d’une hausse de +1,5°C, soit le réchauffement actuel, il nous a transportés dans le Paris des années 1860, une époque où la Seine pouvait geler pendant plusieurs semaines. Puis, il nous a projetés dans un avenir à +4°C, le scénario le plus probable selon le GIEC : vagues de chaleur extrêmes rendant certaines régions inhabitables, montée des eaux forçant le déplacement de centaines de millions de personnes, et l’atteinte de points de bascule irréversibles menaçant des écosystèmes entiers.- M. Delahaye est d’ailleurs l’un des scientifiques ayant contribué à l’écriture de la pièce « Point de Bascule » jouée l’an dernier au lycée par la compagnie de théâtre « Le Gravillon ».- 

Mais pourquoi un tel bouleversement ? Tout simplement à cause de l’augmentation de l’effet de serre d’origine humaine. Pour le démontrer, M. Delahaye a utilisé une caméra infrarouge. Cette fois, ce ne sont pas les infrarouges émis par la Terre qui ont été captés, mais ceux des élèves eux-mêmes… offrant ainsi une visualisation frappante de ce phénomène qui piège la chaleur. 

Face à ces constats scientifiques, une question essentielle demeure : que pouvons-nous faire, individuellement et collectivement, pour limiter ce réchauffement et éviter le pire des scénarios ? Et si la théorie du donut offrait des solutions ? Pour le comprendre, il suffirait d’observer des pays comme le Costa Rica, qui réussissent à concilier prospérité économique et préservation de l’environnement.